Pourquoi pas ! Si c'est un sport qu'il (elle) aime
et qui lui correspond...
Pour qui ?
Pour les enfants turbulents, bagarreurs et timides.
Quand commencer ?
Dès 4 ans.
Le judo pour les tous petits
Le judo (ou voie de la souplesse) est un art martial et un sport de combat d’origine japonaise. C’est un sport éducatif et convivial. Idéal pour être bien dans son corps et dans sa tête, le judo peut être pratiqué par les jeunes enfants (à partir de 4 ans) en leur apprenant à canaliser leur trop-plein d’énergie en la transformant en force physique et mentale afin que chacun d’entre eux puisse s’exprimer, s’affirmer, se confronter et s’épanouir. Les enfants apprennent aussi à être respectueux de certaines valeurs morales essentielles.
Les règles du judo sont simples et universelles : ponctualité ; propreté ; écoute ; contrôle de ses actes et de ses paroles ; respect du dojo, des partenaires, du maître ; faire face à ses faiblesses, cultiver son courage ; faire le silence, être attentif et concentré, suivre les conseils de l’enseignant ; faire du judo et bien le faire.
Il n’y a pas de judo sans les règles qui organisent le dojo, pas de judoka sans la volonté de respecter ces règles.
En conclusion
Il faut savoir que le judo ne s’apprend pas de la même façon à 4 ans ou à 15 ans. Pour les tout petits, il existe une pédagogie adaptée, l’éveil judo qui contribue activement au développement physique et intellectuel de l’enfant.
Si les très jeunes enfants ont besoin de pratique physique, celle-ci ne doit pas se faire dans n’importe quelle condition. L’éveil judo vise à faciliter le futur apprentissage du judo mais aussi d’autres activités sportives et artistiques. Il prédispose également l’enfant à de futures relations sociales de qualité. Il s’agit avant tout de promouvoir le développement de la motricité générale et celui du sens social, la découverte de son corps et de l’environnement matériel (dojo) et humain (partenaire), tout cela par le biais d’une pédagogie très ludique où l’enfant apprend à se concentrer sur une tâche, à maîtriser ses habiletés motrices fondamentales (équilibration, préhension, locomotion), à accepter l’autre et développer un climat de confiance grâce aux règles de « savoir être » en groupe qui se retrouvent dans un code de « bonnes conduites ».